Moshi Moshi 6 est paru !

Et voici le dernier Moshi Moshi, plus beau, riche et rose que jamais… normal, le thème de celui-ci est Nous, les femmes… ! – comme je vous l’annonçais ici même en novembre.

Comme prévu, un de mes textes, Jour de marché, y figure, et je l’ai ajouté à ma rubrique À lire, ici. Vous y retrouverez d’autres auteurs bien sûr, en particulier Benoît Camus, Geneviève Almeras, Laurent Ayçaguer… et beaucoup d’autres !

Attention toutefois, âmes sensibles s’abstenir… ! – et bonne lecture aux curieux 😉

moshi moshi n°6

(Rappel : vous aussi, vous pouvez être publié sur Moshi, moshi ! Il vous suffit de contacter Nelly sur son blog :-))

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Décembre en lectures

Le temps passe trop vite ! et décembre a filé sans que j’aie pris le temps de rédiger mon « j’ai lu » perso du mois.. Mais le voici !

Ingrédients :

Art nègre (Bruno Tessarech) / Interdit aux moins de 12 ans (Alexandra Bitouzet) / Tout cela n’a rien à voir avec moi (Monica Sabolo) / Je t’aime [maintenant] (Sandra Reinflet) / La journée d’un scrutateur (Italo Calvino) / Le quatrième mur (Sorj Chalandon) / La bâtarde (Violette Leduc) / Version originale (collectif) / Albertine disparue (Marcel Proust)

… un tour de mixeur, et hop :

La journée d’un scrutateur n’a rien de passionnant, aussi étais-je heureux de me changer les idées en visitant cette exposition sur l’Art nègre que l’on m’avait conseillée, et qui présentait des œuvres le long d’un labyrinthe de murs de briques rouges – le dernier secteur en étant annoncé comme interdit aux moins de 12 ans.

C’est en passant le quatrième mur que je la revis : Albertine, disparue depuis plus de deux ans après une dispute et que je n’avais jamais revue. Un individu casquetté se jeta sur elle et la bouscula en sifflant : La bâtarde ! Je me précipitai pour la soutenir, mais elle me regarda en souriant : Tout cela n’a rien à voir avec moi, ne t’inquiète pas, ajouta-t-elle.

Nous décidâmes d’abréger notre visite pour nous retrouver devant un café ; elle me donna sa version originale de nos problèmes passés, je les compris, fis amende honorable et quelques mois plus tard arriva enfin à mon oreille l’aveu si longtemps attendu : Je t’aime [maintenant]

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Cannibalecteur, en numérique !

C’est dans sa version numérique que Céline, qui tient le blog Cannibalecteur, a découvert mon recueil… Apparemment le contact est bien passé entre mes pages (enfin… mes octets !) et ses goûts 🙂

C’est à lire ici !

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… et c’est pour moi l’occasion de vous rappeler que mon recueil est disponible en format numérique sur toutes les plates-formes de téléchargement !

– et aussi que L’écouteur, nouvelle qui en fait partie, est téléchargeable gratuitement un peu partout aussi !

… d’ailleurs elle semble faire son petit bout de chemin, si j’en crois le palmarès affiché par le site Zebook qui donne le Top des gratuits : jugez vous-même… plus téléchargée que Proust, ma nouvelle ? Je me demande si c’est plus désespérant pour le patrimoine littéraire français que réjouissant pour moi – mais en tous cas j’en suis ravie ! 🙂

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Le gondolier de Vincennes

Un jour,

un jour, peut-être bientôt,

j’arracherai l’ancre qui tient mon navire loin des mers…

Tel était l’incipit proposé par Gwenaëlle pour GlazMag… quant au texte qu’il m’a inspiré, vous pourrez le découvrir en cliquant sur la photo 🙂

Bon voyage !

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GlazMag nous emmène en voyage !

Le n°2 de Glaz vient de sortir !

Glaz (adjectif breton qui désigne le vert-gris-bleu de la mer), c’est un magazine gratuit, numérique et collaboratif à parution trimestrielle,une mine de textes, d’images et de tas de belles choses à découvrir sur la plateforme Issuu (consultable et téléchargeable), ou en PDF sur son blog.

Dans ce numéro, outre une interview de l’inénarrable Jérome Attal, et des textes de gens que j’aime, Angélique Villeneuve ou Séverine Laus-Toni, Gwenaëlle Péron m’a fait le plaisir de trouver une petite place à mes lignes, proposées en réponse à son appel à textes devant commencer par les vers d’Henri Michaux

Un jour,
un jour, peut-être bientôt,

j’arracherai l’ancre qui tient mon navire loin des mers…

… bel incipit pour mon gondolier de Vincennes, que vous retrouverez page 49 de Glaz ! et prochainement sur ces pages.

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Longue et belle vie à Glaz !

 

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Un jour comme ça

Il y a de ces jours qui te laminent, alors même qu’ils avaient l’air de bien commencer, prometteurs de calme, de repos ou même de rien du tout, mais le rien du tout tu en manques tellement parfois que tu te réjouis de son annonce, des jours mesquins qui arrivent de côté, leur charge explosive bien cachée derrière leurs premières heures ouatées et floues, et qui attendent, tapies dans un recoin de ta vie, le moment idéal pour te sauter à la gueule, te surprendre, t’aplatir, faire s’emballer ton cœur et surtout ta raison, faire s’enfuir vite, oh si vite, la petite paix que tu t’étais donnée dans la chute interminable commencée il y a déjà tant d’années mais dont tu n’aurais jamais pensé qu’elle ne s’arrêterait jamais, parce que tout gouffre a un fond, toute chute a une fin, mais non, c’est ce que tu croyais, c’est ce qu’on t’a dit souvent depuis mais non, il y a toujours plus bas que le bas, toujours plus noir que le noir, il y a les abysses, celles où vivent ces espèces inconnues du monde mais que tu vas apprendre à connaître, à craindre et aussi à respecter, parce que tu comprends qu’il faudra bien que tu t’habitues à les revoir un jour ressurgir dans ta vie sans crier gare, à l’improviste, au beau milieu d’un moment calme ou par hasard dans une tempête, de celles qui t’emportent chaque fois un peu plus au large, et même si tu pensais ne pas savoir nager tu t’étonnes de te retrouver chaque fois à la surface après avoir été ballottée, plongée au fond et ressortie, essorée et bousculée et tordue comme un linge sale, vide de vie et d’énergie mais assez bonne à reprendre ta tâche, celle d’organiser la vie, la tienne et celle autour de toi, au milieu des autres, ceux qui savent, ceux qui se doutent, ceux qui n’ont aucune idée, ceux qui jugent, les incrédules, les naïfs et les donneurs de leçons, tous ceux qui sont chacun une personne de plus à affronter quand il s’agit de tenter d’expliquer pourquoi tu y restes, dans cette vie, comment tu fais pour ne pas t’effondrer, les culpabilisateurs, les tu-devrais, les pourquoi-ne-pas, les yaka-fokon, tous ces gens qui pourtant te sont indispensables chacun à un moment, chacun à leur façon mais tu voudrais juste qu’ils aient la malchance de prendre ta vie une seule fois vingt quatre heures pour que tu n’aies plus à t’arracher la tête et le stylo à tenter de leur expliquer ce qu’elle est, ce qu’elle a été, et ce qu’elle sera.

Et quand dans ces jours-là se pointe une cerise sur la gâteau, un vent contraire de mépris et de de dénigrement, un discours qui s’oppose à tout ce en quoi tu as toujours cru dans ce que tu fais depuis longtemps, ce métier que tu aimes, ces contacts que tu chéris, et cultives, parce que ce sont eux, et parce que c’est toi, quand certains mots obscènes sont dits qui te font tressaillir, et que tu ressors de là avec l’impression d’avoir été écrasée par un rouleau compresseur, que tu te demandes ce que tu fais là, ce que tu vas faire après, que tu te sauves honteuse de ta chorale pour n’avoir pas réussi à chanter, et que seul le clavier t’accueille et reçoit tes mots, quand tu te dis qu’après cela tu ne rêves que de t’enfuir mais que tu ne le pourras jamais, alors tu regardes ce qui te reste : tes enfants, la chair de ta chair et de cet amour explosé en vol, ces petits bouts de ton avenir qui te réconcilient avec un peu de la vie, mais pas toute, parce que tes limites, tu ne les avais jamais testées à ce point mais tu sens que tu les touches du doigt, tu les regardes et tu penses à cette vie, l’autre, que tu aurais pu avoir si, et dont tu n’aurais sans doute pas su la valeur, et que d’autres, les méprisants, les pauvres types, ont le droit de vivre, eux, parce que Life is a bitch et qu’on n’a pas d’autre choix que celui d’accepter.

Que la nuit te soit douce, et que tes jours s’apaisent.

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J’ai lu en novembre…

… comme en octobre et comme chaque mois de l’année, et il serait temps que je mette en ligne mon mix mensuel, concocté ce mois-ci à partir des titres suivants :

Sauf les fleurs (Nicolas Clément) / Alors j’étais mort et je vous observais (Philippe Napoletano) / Guide du loser amoureux (Junot Diaz) / On a mis Papy dans le coffre de la voiture (Louis Dubost) / Qu’est devenu l’homme coincé dans l’ascenseur ? (Kim Young-Ha) / Suzanne aux yeux noirs (Manon Moreau) / Une vie sans nom (Pierre Sullice) /Le fémur de Rimbaud (Frantz Bartelt)

… et hop ! Que dites-vous du cocktail ?

Mes derniers jours d’une vie sans nom ne furent pas plus calmes que le reste. Abonné au Guide du loser amoureux depuis des années, et après le départ de Suzanne aux yeux noirs, mon dernier amour, avec un réparateur de chez Otis (Qu’est devenu l’homme coincé dans l’ascenseur ? était son leitmotiv et les mots tendres lui étaient inconnus), j’ai mis fin à tout cela. Quelle n’a pas été ma surprise de me réveiller au Père Lachaise ; alors j’étais mort et je vous observais, depuis ma tombe, entre le crâne de Piaf et le fémur de Rimbaud. Tout avait l’air réel, sauf les fleurs qui semblaient bizarres. « On a mis Papy dans le coffre de la voiture, on y va ? » a crié un gosse à côté de moi. Ma mort ne s’annonce guère reposante…

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Entre Wilde et Schlink…

Une place de choix, juste entre Le crime de Lord Arthur Savile, d’Oscar Wilde, et Mensonges d’été, de Bernard Schlink, c’est celle que Florence, du blog Fragments du Paradis, a réservé à mon recueil… qui ne se sent plus de joie ! 🙂

Pour son article (et dans le cadre du mois de la nouvelle dont j’ai déjà parlé), Florence a choisi de lire une nouvelle de chacun des 7 recueils qu’elle a choisis de 7 auteurs de nationalités différentes : un peu comme l’Eurovision, en moins médiatisé, quand même 😉

Eh bien vous savez quoi ? Je m’en sors pas mal ! et suis même assez fière que La mer à voir – puisque c’est cette nouvelle qui a été choisie pour représenter la France mon recueil – ait su aussi bien tirer son épingle du jeu, puisque Florence annonce qu’elle lui a donné l’envie de lire le recueil tout entier : beau compliment qui me réjouit !

L’article est ici, et ma nouvelle, déjà en lecture sur le blog Mot Compte Double de Françoise Guérin, .

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Moshi, moshi… 2 ans déjà !

Moshi, moshiAllo en japonais, mais en français, c’est beaucoup plus de 4 lettres !

Car Moshi, moshi, c’est La petite gazette qui monte, qui monte… comme la décrit son initiatrice Nelly Bridenne.

Nelly se définit elle-même comme « auteur-éditrice », et c’est après avoir publié plusieurs recueils de nouvelles qu’elle s’est lancée dans l’aventure de la revue littéraire en sollicitant chaque trimestre auteurs et – c’est une de ses originalités – artistes pour qu’ils lui proposent textes et reproductions d’œuvres. Un petit tour de moulinette et hop ! Une jolie revue toute prête à être dégustée, chaque trimestre, au numéro ou par abonnement, directement dans votre boîte aux lettres.

Le numéro 6 paraîtra fin janvier et j’ai le plaisir d’y avoir participé. Une couv’ mauve pour coller au thème de ce numéro, Nous les femmes – même si certains textes (le mien, en tous cas) auront sans doute tendance à maculer de noir cette couleur bonbon artificiel… À découvrir très vite !

Moshi Moshi

Anciens numéros et bon d’abonnement, ici !

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Le mois de la nouvelle, par Flo et Mina

Mina a suivi Flo dans son initiative du « mois de la nouvelle », et j’ai eu le plaisir d’y voir mon recueil se trouver dans sa sélection, et en fort belle compagnie :-).

« revigorant et vivifiant, comme la sève au printemps »

« mon coup de cœur du mois en matière de nouvelles »

« une vraie belle découverte littéraire et une auteure à suivre dans ce genre »

… un grand merci à toi, Mina ! ♥

Pour tout lire, c’est ici : http://bavardagesetfutilites.blogspot.fr/2013/10/le-livre-qui-mois-de-la-nouvelle.html

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